vendredi 29 octobre 2010

En toute liberté à Boston

Suzanne, ma maman
Durant la fin de semaine de l'Action de grâce, mon chum et moi avons décidé de prendre quelques jours de congé sans les enfants. Je vous le dis, c'est fabuleux d'être parents... mais des fois, y faut ce qu'il faut... on a besoin d'un break. Blague à part, nous sommes partis en voyage de noces. [Tranche de vie : nous nous sommes mariés le 10 juillet dernier]. On en profite, car se faire offrir de garder nos enfants, on passe pas à côté de cette belle offre. Merci maman!


Des adieux déchirants? Pas vraiment. Un fleuve de larmes? Seulement des larmes de crocodile. Des petites sangsues collées à nos jambes? Pas du tout. Dès que ma mère est arrivée, le party était pogné (archaïsme [réf. Multi]) dans place comme on dit en bon québécois. Nous n'existions déjà plus aux yeux de nos enfants.

Vroum, vroum, vroum sur mon ti-bicycle.Vroum, vroum, vroum... Qu'est-ce que je fredonne-là? Excusez-la. Nous sommes partis en voiture, pas trop éblouissant, mais bon, nous gardons nos sous pour la bonne bouffe qui nous attend sur la côte Est américaine.




Here we come le Maine! Cinq jours en amoureux, dans une coquette maison sur le bord de la mer. Pas tout à fait sur le bord de mer... on est trop pauvres! Vous devriez voir les maisons, ça n'a pas d'allure comme elles sont belles et énormes. On s'est empressé d'acheter un billet de loterie Power Ball pour tenter notre chance au loto... on a tous le droit de rêver!

Escapade à Boston

Gracieuseté de Google
Samedi matin (9 oct.), nous partons tôt sur les autoroutes du Maine et du Massachusetts à la découverte de Boston. Mon chum, le grand téméraire, avait vêtu son chandail du Canadiens. Mais pas fou du tout, il l'avait mis en dessous de son chandail de laine. Comme courage, on aura vu mieux! Mais bon, être entourés de fans des Bruins, des Patriots, des Celtics et des Red Sox, ça peut faire peur! Je voulais ramener mon chum en un seul morceau à Montréal.

Objectifs de notre séjour

  1. Voir le Faneuil Hall Marketplace.
  2. Matt Damon
    Ben Affleck
  3. Rencontrer Ben Affleck et son bon ami Matt Damon (MON objectif).
  4. Prendre une bonne bière dans l'un des nombreux pubs de la ville.
  5. Visiter la taverne de Sam Malone, de l'émission culte Cheers (SON objectif).


Un peu d'histoire

Boston a été fondée en 1630. Ce lieu regorge encore de nombreux édifices historiques, ce qui en fait la ville par excellence à visiter à pied. C'est exactement ce que nous avons fait. Nous avons emprunté le Freedom Trail qui est balisé sur les trottoirs par une ligne rouge. Nous avons traversé le plus vieux parc des États-Unis : le Boston Common. Il se faufile à travers les quartiers de Beacon Hill, de Downtown et du North End, franchit le pont sur la Charles River et s'achève au nord, à Charlestown. Nous avons vu des églises, des marchés, des cimetières, les quartiers chinois et italien, le port de Boston, et bien d'autres encore.



L'heure du lunch a sonné

Après quelques hésitations, nous avons opté pour le pub The Green Dragon Tavern, 11 Marshall Street, Boston. Un pub irlandais où la Guinness et la Smithwicks sont reines. Les gens au bar ressemblaient à des membres de la I.R.A. Il y avait même des personnages historiques : Edgar Allan Poe et Benjamin Franklin. Ils sont venus casser la croûte avec nous. Pas à notre table, mais pas loin.

Ce n'est pas le choix qui manque au menu. Je commande un lobster roll et mon chum un burger, le Patriot's Favorite (sauce barbecue, bacon croustillant, fromage cheddar et monterey jack, salade de chou, tomates et rondelle d'oignon). Nous avons fait de très bons choix. Le lobster roll : une abondance de morceaux de homard servie dans un pain croûté. Tout simplement délicieux. Le burger : gargantuesque et succulent!





Pour le choix de notre destination, nous avons été inspirés par l'émission à la di Stasio, diffusée le 24 sept. 2010, sur les ondes de Télé-Québec. Notre 1er choix s'était arrêté sur la ville de New York, mais impossible de trouver un hôtel abordable et disponible. Ce sera pour une prochaine fois.

jeudi 7 octobre 2010

Pour demeurer saine d'esprit

Devenir parent, ça change pas le monde sauf que... ça change mon monde! Au tout début, on oublie ça les sorties... surtout quand on a les seins gonflés à bloc. Blague à part, au fil des jours, des semaines et des mois, je sens mon esprit être possédé d'une drôle de folie. Avant de devenir folle, donc, j'ai besoin de m'accorder du temps de qualité avec mon amoureux... comme dans le bon vieux temps.
Le meilleur remède qui existe est une sortie au restaurant. Pas de culpabilité en vue : les enfants sont en bonnes mains, soit avec la gardienne super cool, soit avec la grand-maman super cool!

Pour assurer la réussite d'une telle sortie :

1) Réserver une table (essentiel, surtout un vendredi ou un samedi soir).
2) Charger la pile de mon cellulaire (au cas où la gardienne, ligotée par mes fils, réussirait à m'appeler).
3) M'assurer qu'il n'y a pas de match du Canadiens (pour maintenir l'attention de mon chum).
4) Porter une robe avec décolleté plongeant (pour maintenir davantage l'attention de mon chum!!!).

Ma dernière sortie en amoureux remonte à vendredi dernier (1er oct.), mais bon, ce sera pour un autre billet. Moi et mon chum avons découvert un resto de cuisine indonésienne, le seul au Québec. C'est Nonya au 151, rue Bernard Ouest, à Outremont.

Dès notre arrivée, nous avons été transportés dans un autre univers. Un accueil chaleureux, un décor enchanteur et une ambiance musicale parfaite. Nous avons pris place et feuilleté immédiatement le menu. Nous étions indécis... choisir la table d'hôte à très bon prix ou le menu dégustation. Tant qu'à être partis pour un voyage à l'autre bout du monde, nous avons décidé de prendre le vol à destination du menu dégustation : Rijstaffel. Attachez votre ceinture, turbulences en vue.





Image prise sur le site Web de Nonya.
Le menu dégustation consiste en une sélection d'entrées, de plats et d'accompagnements en petite portion. Voici un aperçu de ce qui a retenu notre attention :
  • Laksa (soupe au curry jaune avec crevettes, poulet, oeuf de caille, vermicelles de riz et fèves germées) : extraordinairement succulente. C'est une explosion de saveur.
  • Ayam panggang (poulet de Cornouailles au curry rouge) : une bonne cuisse dodue, grillée et merveilleusement bien épicée... je m'en léchais encore les doigts une semaine après.
  • Rendang (ragoût de boeuf Sumatra) : ça ressemble au traditionnel boeuf bourguignon cuisiné par mon chum, mais qui a mariné dans du lait de coco. La viande se détachait à la fourchette et fondait dans la bouche. Quel délice!


Voici notre note d'appréciation : 4 étoiles pour l'ensemble (décor, service et cuisine).

Le coût de notre superbe soirée.

Merci à l'émission Guide Restos Voir, diffusée sur les ondes d'Évasion. Pour tenter de nouvelles expériences culinaires, regardez l'émission ou amusez-vous à naviguer sur leur site Internet. Au plaisir de connaître ce que vos papilles gustatives en diront.