jeudi 9 décembre 2010

5 décembre en fête!

Le 5 décembre, est-ce une date importante pour vous? Pour moi, oui. Il s'agit de l'anniversaire de mon amoureux Christophe.


Nos enfants, Ludovic et Maxence, ont offert un dessin et une belle carte à leur papa chéri.


Comme chaque année, c'est la tradition courtienne (signification : famille Court), nous fêtons ce jour chez son père Hervé.


Étaient présents lors de cet heureux événement :
  • Édith et Hervé
  • Danielle et Christophe (enfants Maxence et Ludovic)
  • Alexandra et Sylvain (enfants Mathilde et Nicolas)
  • « Gère-mène », la voisine d'en bas qui ne supporte pas le bruit. Wo! madame l'intolérante... on ne va tout de même pas ligoter nos enfants à leur chaise!

Avez-vous une petite idée du menu? C'est bien simple : steak sauce au poivre servi avec patates sautées. Pourquoi c'est si facile de s'en souvenir? Ça fait plus de 30 ans que mon chum demande ce menu.

« Pourquoi changer un classique quand c'est bon? », dirait mon chum... je l'entends d'ici. J'avoue qu'il a raison pour ce succulent plat cuisiné par son père, qui est un excellent cuisinier.

Pour ce qui est de l'entrée, c'est au choix du chef.

Cette année, Hervé nous a servi une soupe de marrons. Quel délice! Assaisonnée à point. Mes enfants l'ont adorée, c'est pour dire comment c'était délicieux.


Ensuite, nous avons dégusté une salade de cervelas arrosée d'une savoureuse vinaigrette.


Après le steak de brontosaure (comme dirait Fred Caillou de la série de dessins animés Les Pierrafeu), une petite verte pour digérer avant d'attaquer les bons fromages.


Pour terminer, c'est presque le plat de résistance, le dessert tant attendu par mon chum tous les ans : un pithiviers communément appelé la galette des rois. C'est une oeuvre d'art de pâte feuilletée fourrée de pâte d'amande. Bon à s'en lécher les doigts!

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Une autre date importante qui s'en vient : le 14 décembre signifiant la fin de ma session à l'Université de Montréal et l'approche du congé des fêtes. Mais cela n'indique pas la fin de mon blogue... continuez à me lire. Je poursuivrai la rédaction de billets inédits. En plus de mes billets gourmands, j'élargirai certainement mes horizons vers d'autres intérêts.

Bonne fin de session à tous et joyeuses fêtes!

mardi 7 décembre 2010

Des restants pour la semaine

Lorsque je reçois ma famille et mes amis pour l'anniversaire de mes garçons ou pour toute autre occasion spéciale, je ne sais pas ce qui se passe exactement dans mon cerveau, mais quelques jours avant l'événement, il y a une alarme qui se déclenche à tout coup. Le message qu'elle m'envoie porte sur la peur de manquer de nourriture. Est-ce ce la même chose qui se produit pour vous?

Pourtant, j'établis toujours mon menu à l'avance. Pourquoi ai-je tout de même l'impression que mes invités n'en auront pas assez? Mystère... Vite à mes livres de recettes préférés qui sont :

Il faut que j'y déniche une nouvelle entrée. Bon, j'ai déjà entre autres une salade de pâtes; je ne peux pas en faire une autre. Peut-être une salade de betteraves? Ah! non. Mon fils me lancera quelques jours plus tard : « Maman, maman, MAMAN vient voir! Mon pipi est rouge mauve ». Ne me souvenant plus qu'il aura mangé des betteraves, je courrai aux toilettes, en panique, pour constater qu'il ne s'agit finalement pas d'une hémorragie!

Le jour J : on sonne à la porte; j'accueille mes invités; mon chum sert l'apéritif (porto, Ricard, bière, cocktail, etc.); on passe à table; on chante « Bonne fête »; on déguste le gâteau; on déballe les cadeaux; on dit merci; les invités s'en vont.

Ouf! quelle journée! Allez hop! au balai pour le grand nettoyage.

Je me rends compte rapidement qu'il reste beaucoup de nourriture... avons-nous rêvé? Ce n'est certainement pas la bonne heure qui est affichée sur la cuisinière et les invités sont en route.

Mon chum me pince : non, je ne rêve pas.

Tout le monde est venu et reparti, mais on dirait que ça ne paraît pas. Euh! oui ça paraît, car c'est le fouillis partout dans la maison, mais mon frigo est toujours aussi plein et des plats jonchent la table et les comptoirs.

Encore une fois, ça nous fera des restants pour la semaine! Vive les plats Tupperware, le four à micro-ondes et le congélateur!

vendredi 3 décembre 2010

Un souper de filles

Stéphanie, Karine, Julie, Véronique, Glendy, Francine, moi, Katia et Marie - Charlevoix 2009

Une ou deux fois par année, mes amies et moi nous réunissons pour une soirée de filles. Parfois même pour une fin de semaine. Par exemple, lors de notre séjour à Saint-Urbain dans la belle région de Charlevoix à l'été 2009. Nous avions préparé une bonne raclette à la bonne franquette. Quel délice!

Nous sommes également adeptes du camping économique (0 $ pour camper dans la cour de Marie, Julie L. ou Francine). Que du plaisir fou, fou, fou!

Charlevoix 2009

Lors de nos rencontres, nous n'excluons pas automatiquement nos conjoint(e)s... nous leur demandons s'ils veulent nous accompagner, mais la plupart du temps, ils déclinent l'invitation prétextant qu'ils préfèrent nous laisser entre filles (mon oeil!). Je pense sérieusement que cela fait leur affaire de rester à la maison sans les enfants. Ils peuvent laisser aller leur testostérone en écoutant la trilogie du Seigneur des anneaux ou les six films de Star Wars, en regardant le hockey à RDS ou tout autre sport (ennuyeux) à la télé, en faisant la sieste l'après-midi ou en se commandant une pizza pour homme (extra viande, bacon, saucisse, etc.).


Des souvenirs
Qu'est-ce que ça fait une gang de filles autour d'un bon souper? Ça se raconte des souvenirs du pensionnat (Collège François-Delaplace). Ça rit beaucoup jusqu'à en avoir mal aux côtes ou les yeux remplis d'eau. Ça rit encore et encore! Nous parlons de nos enfants dont nous sommes si fières, de nos projets, de bouffe et parfois de nos chums/blondes. Ça ne peut faire autrement : plus de 20 ans d'amitié, ça vaut de l'OR!

Le contact
Même si nous ne nous voyons pas tous les jours (je n'ai pas de jet pour me rendre à Robertsonville ou à Gatineau... à bien y penser, je pourrais suivre mon cours de pilotage d'avion), nous ne perdons pas contact. Vive les courriels, le téléphone et Facebook. Nos rencontres annuelles ou bi-annuelles sont très précieuses pour moi.

Les repas
Avec nos enfants, nous sommes une bonne vingtaine. La façon la plus économique de nourrir tout ce beau monde est le repas communautaire. Chacune apporte une spécialité : Francine et ses sandwichs, Véronique avec ses desserts, Julie L. avec son succulent pain aux bananes, Marie et ses produits fins et ses fromages, etc. Nous partageons tout, même l'alcool. Un p'tit verre de vin rouge? Une bière? Le bar est ouvert!

Karine, Francine, Sonia, Geneviève, moi (derrière), Glendy, Marie, Véronique (derrière), Katia et Julie - Longueuil 2008

Avant... et maintenant
Au début, il y a un peu plus de dix ans, nous nous rencontrions au restaurant; maintenant avec toute notre belle marmaille, nous optons pour l'une ou l'autre de nos maisons. Lors de nos retrouvailles, il y a une chimie qui opère... c'est inexplicable. Vous devriez nous voir... nous faisons nos folles, mais surtout, nous nous mettons à jour dans nos histoires de coeur, de famille, etc.

Printemps 2005
Que ce soit une sortie à la cabane à sucre ou au verger, le plaisir et la bonne  humeur sont toujours au rendez-vous. Je pense à ça... nous sommes dues pour nous voir. L'idée a été lancée ce matin : prochaine rencontre, après les fêtes à la maison familiale de Marie en Estrie. Quel beau coin de pays (je prêche pour ma paroisse, je viens de cette région).

CFD - 1992 (5e secondaire)
Nostalgie
À bientôt mes amies. Je vous laisse sur une vidéo de la Compagnie créole. Je suis convaincue que dès que vous entendrez les premières notes, votre coeur se remplira d'émotion. Quel beau souvenir du temps où nous étions en 5e secondaire... je n'ai malheureusement pas « notre » version (notre lipsinc au spectacle de fin d'année en 1992)... le VHS ça ne se met pas sur le Web.



Partagez avec moi vos belles histoires d'amitié.

lundi 29 novembre 2010

Un restaurant, deux expériences : Pintxo

À une certaine époque, pas si lointaine, mon plus vieux a tout juste 7 ans, mon chum et moi pouvions décider d'aller prendre un verre spontanément... c'est-à-dire qu'en 15 minutes à peine, nous pouvions être assis devant notre premier Mojito (au Barraca sur Mont-Royal) ou devant notre Harp (au Else's sur Roy). Sans soucis... à part l'anticipation d'une gueule de bois le lendemain!

Aujourd'hui, il faut regarder nos horaires et la disponibilité des gardiennes de nos garçons (Gaëlle, Bernard, Alexandra, Suzanne et Roger ou Édith et Hervé). Il faut choisir un resto et nous occuper de la réservation. Le plus important, il faut nous assurer que ce n'est pas un soir de pleine lune... mon chum est un loup-garou. Je ne vous l'avais pas dit dans un autre billet?

Pour nous, les sorties en amoureux sur un coup de tête, ce n'est malheureusement plus possible. Par contre, sortir en famille, c'est tout aussi agréable.

Pour notre 9e anniversaire de rencontre, nous nous sommes payé une belle sortie au restaurant d'origine espagnole, le Pintxo. Il est situé au 256, rue Roy Est, à Montréal, entre la rue Saint-Denis et le boulevard Saint-Laurent. Un secteur du Plateau-Mont-Royal où il y a de la vie!

Nous nous étions dit que nous serions raisonnables, que nous ne commanderions pas toute la carte du menu... mais comme à notre habitude, dès que nous avons franchi la porte du restaurant, les effluves enivrants des plats mijotés nous ont fait perdre tous nos moyens. Toutes nos résolutions sont alors parties en fumée et l'ogre en nous a resurgi.

Maxence, grand-maman Suzanne et Ludovic
Contrairement à mon chum, j'étais en terrain connu. Une semaine plus tôt, j'y étais allée avec ma maman. Une superbe soirée mère-fille. À refaire plus souvent, hein mom? Lors de cette première sortie, ma mère et moi avions fait d'une pierre deux coups : célébrer nos anniversaires. Ma mère est partie de Sherbrooke à Montréal pour fêter, mais aussi pour se gâter un petit peu beaucoup et voir ses petits-fils Maxence et Ludovic. Ah! l'amour d'une grand-mère...

Revenons à nos moutons lors de ma sortie en amoureux. Je savais donc que nous allions adorer notre expérience. Tout en regardant le menu, du coin de l'oeil, j'observais mon chum qui s'en léchait les doigts avant même d'avoir commandé. Son côté carnivore, qui lui vient de son père, Hervé (ex-boucher), le faisait saliver devant des plats de viande tels le boudin aux pommes et la bajoue de boeuf braisée. Être végétarien, ce n'est pas une option chez les Court.

Quant à moi, je suis plus du type poissons et fruits de mer, mais une bonne pièce de viande ultra tendre, cela me plaît bien aussi.

Le menu offre une gamme de succulents pintxos (tapas). On y retrouve entre autres du carpaccio de pieuvre, des filets de sardines marinées, du tartare de canard fumé et du foie gras poêlé.


Des entrées au dessert, en passant par le vin, nous avons adoré notre soirée. Un service courtois et attentionné, une ambiance magique dans un décor somptueux. À essayer de nouveau, ça c'est certain!

Les photos des plats proviennent du site Internet du resto.

Il aura fallu que nous déménagions à l'autre bout de la ville pour que nous essayions ce restaurant. Nous habitions à 2 coins de rue avant, sur Drolet. Ce qui nous a enfin décidés à y aller, c'est l'émission Guide Restos Voir durant laquelle Anne-Marie Withenshaw y est allée avec Stéphane Archambault, du groupe Mes Aïeux. J'adore ce groupe! Je vous laisse sur ma chanson préférée intitulée Dégénérations.

vendredi 26 novembre 2010

Les truffes de Brigitte


Brigitte
Elle s'appelle Brigitte. C'est la mère de mon chum. Je n'ai malheureusement pas eu la chance de la rencontrer ni de la connaître, mais j'aurais bien aimé. Surtout qu'on dit d'elle qu'elle est une femme extra avec une personnalité bien à elle. J'ai des collègues de travail qui l'ont bien connue, les chanceux!

Brigitte, Alexandra et Christophe

Elle veille maintenant sur nous de tout là-haut...


Elle nous a légué un bien très précieux : la recette de truffes au chocolat.
C'est un petit bout de papier, qui a du vécu, sur lequel la recette est écrite de sa douce main. Je crois que je devrais penser à mettre la recette sous clé dans un coffre-fort à la banque! Je n'exagère pas : ça vaut de l'OR!

Dans la famille Court-Guillemette, décembre rime avec truffes. C'est une tradition du temps des fêtes, je dirais même un art qui s'est transmis de génération en génération. Les truffes au chocolat sont produites directement dans mon atelier-maison montréalais avec l'aide des lutins Maxence (4 ans) et Ludovic (7 ans).

C'est un plaisir pour eux de cuisiner ces gâteries chocolatées.
Ils sont bons en plus; ils sont capables de les rouler SANS se lécher les doigts.
C'est un grand exploit, car, qui de vous autres, chers lecteurs, seriez en mesure de résister à un kilo de chocolat exhalant des effluves enivrants? Les lutins Court ont été bien avertis : des truffes à la bave, c'est beaucoup moins populaire.

Vous pensiez que j'allais vous donner la recette, hein? Mais non bande de gourmands. De toute façon, si je le faisais, j'aurais la police familiale Court à mes trousses!!!
Pour déguster mes truffes au chocolat, il faudra attendre que la mère Noël-Guillemette distribue ses cadeaux à Noël!
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Faites un don à la Fondation du cancer du sein

dimanche 21 novembre 2010

Un délice pour le Jour M

Croyez-le ou non, mais c'est le 14 février 2000 que mon chum a eu le coup de foudre pour moi. C'était à mon premier jour de travail chez Loto-Québec. Nous avons accumulé bien des points « Air Miles» en sorties de tout genre : resto, cinéma, plein-air, etc.

Nos regards complices, nos fous rires contagieux, notre tendresse, nos gestes attentionnés, nos idées partagées et notre amour sans fin font de nous un couple épanoui et heureux.

En novembre 2009, j'ai fait connaissance avec Caroline St-Pierre, ma nouvelle ancienne collègue, de retour d'un double congé de marternité. À ce même moment, mon chum et moi étions en pleine préparation de mariage.

Parle, parle, jase, jase... Caroline m'informe que son chum est traiteur.« Quelle bonne nouvelle! », dis-je avec joie. C'est que nous avions déjà refusé deux soumissions, plutôt salées (genre que le coût dépassait largement le coût total de notre mariage), de deux autres traiteurs. Nous étions quelque peu découragés.

Nous avons donc pris rendez-vous avec son chum, Daniel Lafond, chef-proprio de Bouffe Détente Traiteur. Il nous a accueillis chaleureusement. Nous avons pu déguster des bouchées et des plats et avons discuté ensuite de nos goûts et préférences. Nous étions déjà conquis!

Les mois ont passé et le jour M (mariage) est enfin arrivé : 10 juillet 2010. Daniel et son équipe ont su écouter nos demandes et nous nous sommes régalés comme des rois, et ce, du cocktail au dessert.

Voici notre festin - 10 juillet 2010

Entrée froide
Tomate, mangue et miel sur lit de mesclun

Entrée chaude
Potage citronné aux poivrons rouges

Plat principal
Filet de porc farci aux canneberges et au fromage de chèvre, accompagné de pommes de terre
et haricots verts

Fromages
Camembert, Comté, Boursin ail et fines herbes et chèvre

Dessert
Mousse à la poire, nappée de crème anglaise


Ce menu bien personnalisé a épaté nos invités.

Bien repus, nous avons poursuivi la soirée en dansant!

Ce jour a été pour moi un moment magique. À mon arrivée, j'ai été estomaquée de voir que tous les gens que j'aime étaient là, vraiment, que pour moi, Toute un tsunami d'amour!

La journée a été superbe... Dame Nature a finalement été des nôtres pour ensoleiller et réchauffer nos coeurs. Dites « Oui, je le veux! », ça en vaut vraiment la peine (je t'aime mon honeybunny).





Vous avez un événement à célébrer? Faites appel à Bouffe Détente Traiteur.
Vous ne serez pas déçu, c'est garanti.

jeudi 11 novembre 2010

Moments frustrants au resto

Est-ce qu'il y a quelque chose de plus frustrant que de sortir d'un restaurant avec l'impression de s'être fait rouler, d'avoir gâché sa soirée ou jeté son argent par les fenêtres? Bon, c'est sûr qu'il y a pire : manquer de papier hygiénique dans une toilette publique, se présenter à un spectacle la mauvaise journée ou oublier son maillot de bain lorsqu'on va à la plage. Quoique le dernier exemple pourrait être intéressant... sur une plage de nudistes!

Étant mère de deux garçons, « organisation » est mon 2e nom. Quand je planifie une sortie, je veux que ce soit réglé au quart de tour. Pas trop quand même, car c'est plaisant aussi de laisser place à l'improvisation.

Voici quelques éléments* qui font grimper à coup sûr la température de ma tolérance jusqu'au degré d'ébulition :


1. L'attente interminable entre le moment où j'ai passé ma commande et le moment où je prends ma première bouchée.
2. La réservation selon l'horaire du resto : ils offrent seulement deux services (ex. : un à 18 h [trop tôt]; un à 21 h [trop tard]). Si je réserve à 18 h, il faut que je quitte pour telle heure. Me faire pousser dans le dos lorsque je souhaite passer un bon moment en toute tranquillité, ça fait augmenter mon taux de mécontentement.

3. Les petits légumes bouillis : ouach! Avez-vous remarqué des fois que peu importe le plat que vous choisissez, c'est le même accompagnement pour tous? SVP restaurateurs, soyez plus originaux et servez des accompagnements plus savoureux.

4. La carte des vins : je ne suis pas radine, mais quand la bouteille la moins chère se chiffre à 50 $ et plus, ça fait mal à mon portefeuille... surtout quand je suis rendue à 3-4 bouteilles (hic!). C'est vraiment choquant quand on sait tous que cette bouteille se vend à une fraction du prix à la SAQ.




5. Lorsque le chef sort de la cuisine, armé de son couteau, en demandant aux clients la raison pour laquelle ils n'ont pas fini leur assiette. Je pense que mon chum a rêvé à celle-là ou bien il regarde trop de films d'horreur.

6. La décoration : lorsque tout ce qu'il y a de beau est la décoration du restaurant et non le plat. En plus d'être mal présenté ça ne goûte rien. DÉCEVANT.

7. L'imprévu : une crevaison à la sortie d'un super resto, le Kitchen Galerie, situé au 60, rue Jean-Talon Est, à Montréal. Le retour à la maison s'est fait lentement... ça m'a donné le temps en route de «dégriser» du succulent chocolat dégusté au dessert. Ce n'est pas parce que c'est mon cousin qui est l'un des chefs propriétaires que je vous le conseille fortement... c'est tout simplement parce que ça vaut le détour!

*Par chance, tous ces désagréments ne me sont pas arrivés le même jour et pas dans le même restaurant.

Petit conseil : si vous prévoyez une sortie au restaurant avec vos enfants, optez plutôt pour des restaurants méditerranéens ou italiens, où prône la valeur familiale. Vous êtes certains d'être bien reçus.

Partagez avec moi vos endroits qui feraient partie d'une liste noire.

vendredi 29 octobre 2010

En toute liberté à Boston

Suzanne, ma maman
Durant la fin de semaine de l'Action de grâce, mon chum et moi avons décidé de prendre quelques jours de congé sans les enfants. Je vous le dis, c'est fabuleux d'être parents... mais des fois, y faut ce qu'il faut... on a besoin d'un break. Blague à part, nous sommes partis en voyage de noces. [Tranche de vie : nous nous sommes mariés le 10 juillet dernier]. On en profite, car se faire offrir de garder nos enfants, on passe pas à côté de cette belle offre. Merci maman!


Des adieux déchirants? Pas vraiment. Un fleuve de larmes? Seulement des larmes de crocodile. Des petites sangsues collées à nos jambes? Pas du tout. Dès que ma mère est arrivée, le party était pogné (archaïsme [réf. Multi]) dans place comme on dit en bon québécois. Nous n'existions déjà plus aux yeux de nos enfants.

Vroum, vroum, vroum sur mon ti-bicycle.Vroum, vroum, vroum... Qu'est-ce que je fredonne-là? Excusez-la. Nous sommes partis en voiture, pas trop éblouissant, mais bon, nous gardons nos sous pour la bonne bouffe qui nous attend sur la côte Est américaine.




Here we come le Maine! Cinq jours en amoureux, dans une coquette maison sur le bord de la mer. Pas tout à fait sur le bord de mer... on est trop pauvres! Vous devriez voir les maisons, ça n'a pas d'allure comme elles sont belles et énormes. On s'est empressé d'acheter un billet de loterie Power Ball pour tenter notre chance au loto... on a tous le droit de rêver!

Escapade à Boston

Gracieuseté de Google
Samedi matin (9 oct.), nous partons tôt sur les autoroutes du Maine et du Massachusetts à la découverte de Boston. Mon chum, le grand téméraire, avait vêtu son chandail du Canadiens. Mais pas fou du tout, il l'avait mis en dessous de son chandail de laine. Comme courage, on aura vu mieux! Mais bon, être entourés de fans des Bruins, des Patriots, des Celtics et des Red Sox, ça peut faire peur! Je voulais ramener mon chum en un seul morceau à Montréal.

Objectifs de notre séjour

  1. Voir le Faneuil Hall Marketplace.
  2. Matt Damon
    Ben Affleck
  3. Rencontrer Ben Affleck et son bon ami Matt Damon (MON objectif).
  4. Prendre une bonne bière dans l'un des nombreux pubs de la ville.
  5. Visiter la taverne de Sam Malone, de l'émission culte Cheers (SON objectif).


Un peu d'histoire

Boston a été fondée en 1630. Ce lieu regorge encore de nombreux édifices historiques, ce qui en fait la ville par excellence à visiter à pied. C'est exactement ce que nous avons fait. Nous avons emprunté le Freedom Trail qui est balisé sur les trottoirs par une ligne rouge. Nous avons traversé le plus vieux parc des États-Unis : le Boston Common. Il se faufile à travers les quartiers de Beacon Hill, de Downtown et du North End, franchit le pont sur la Charles River et s'achève au nord, à Charlestown. Nous avons vu des églises, des marchés, des cimetières, les quartiers chinois et italien, le port de Boston, et bien d'autres encore.



L'heure du lunch a sonné

Après quelques hésitations, nous avons opté pour le pub The Green Dragon Tavern, 11 Marshall Street, Boston. Un pub irlandais où la Guinness et la Smithwicks sont reines. Les gens au bar ressemblaient à des membres de la I.R.A. Il y avait même des personnages historiques : Edgar Allan Poe et Benjamin Franklin. Ils sont venus casser la croûte avec nous. Pas à notre table, mais pas loin.

Ce n'est pas le choix qui manque au menu. Je commande un lobster roll et mon chum un burger, le Patriot's Favorite (sauce barbecue, bacon croustillant, fromage cheddar et monterey jack, salade de chou, tomates et rondelle d'oignon). Nous avons fait de très bons choix. Le lobster roll : une abondance de morceaux de homard servie dans un pain croûté. Tout simplement délicieux. Le burger : gargantuesque et succulent!





Pour le choix de notre destination, nous avons été inspirés par l'émission à la di Stasio, diffusée le 24 sept. 2010, sur les ondes de Télé-Québec. Notre 1er choix s'était arrêté sur la ville de New York, mais impossible de trouver un hôtel abordable et disponible. Ce sera pour une prochaine fois.

jeudi 7 octobre 2010

Pour demeurer saine d'esprit

Devenir parent, ça change pas le monde sauf que... ça change mon monde! Au tout début, on oublie ça les sorties... surtout quand on a les seins gonflés à bloc. Blague à part, au fil des jours, des semaines et des mois, je sens mon esprit être possédé d'une drôle de folie. Avant de devenir folle, donc, j'ai besoin de m'accorder du temps de qualité avec mon amoureux... comme dans le bon vieux temps.
Le meilleur remède qui existe est une sortie au restaurant. Pas de culpabilité en vue : les enfants sont en bonnes mains, soit avec la gardienne super cool, soit avec la grand-maman super cool!

Pour assurer la réussite d'une telle sortie :

1) Réserver une table (essentiel, surtout un vendredi ou un samedi soir).
2) Charger la pile de mon cellulaire (au cas où la gardienne, ligotée par mes fils, réussirait à m'appeler).
3) M'assurer qu'il n'y a pas de match du Canadiens (pour maintenir l'attention de mon chum).
4) Porter une robe avec décolleté plongeant (pour maintenir davantage l'attention de mon chum!!!).

Ma dernière sortie en amoureux remonte à vendredi dernier (1er oct.), mais bon, ce sera pour un autre billet. Moi et mon chum avons découvert un resto de cuisine indonésienne, le seul au Québec. C'est Nonya au 151, rue Bernard Ouest, à Outremont.

Dès notre arrivée, nous avons été transportés dans un autre univers. Un accueil chaleureux, un décor enchanteur et une ambiance musicale parfaite. Nous avons pris place et feuilleté immédiatement le menu. Nous étions indécis... choisir la table d'hôte à très bon prix ou le menu dégustation. Tant qu'à être partis pour un voyage à l'autre bout du monde, nous avons décidé de prendre le vol à destination du menu dégustation : Rijstaffel. Attachez votre ceinture, turbulences en vue.





Image prise sur le site Web de Nonya.
Le menu dégustation consiste en une sélection d'entrées, de plats et d'accompagnements en petite portion. Voici un aperçu de ce qui a retenu notre attention :
  • Laksa (soupe au curry jaune avec crevettes, poulet, oeuf de caille, vermicelles de riz et fèves germées) : extraordinairement succulente. C'est une explosion de saveur.
  • Ayam panggang (poulet de Cornouailles au curry rouge) : une bonne cuisse dodue, grillée et merveilleusement bien épicée... je m'en léchais encore les doigts une semaine après.
  • Rendang (ragoût de boeuf Sumatra) : ça ressemble au traditionnel boeuf bourguignon cuisiné par mon chum, mais qui a mariné dans du lait de coco. La viande se détachait à la fourchette et fondait dans la bouche. Quel délice!


Voici notre note d'appréciation : 4 étoiles pour l'ensemble (décor, service et cuisine).

Le coût de notre superbe soirée.

Merci à l'émission Guide Restos Voir, diffusée sur les ondes d'Évasion. Pour tenter de nouvelles expériences culinaires, regardez l'émission ou amusez-vous à naviguer sur leur site Internet. Au plaisir de connaître ce que vos papilles gustatives en diront.

mercredi 29 septembre 2010

Les pommes d'automne



Ludovic - Sept. 2010
Le mois de septembre évoque plusieurs choses pour moi... Depuis que mon fils Ludovic a fait ses premiers pas à la grande école, ce mois signifie la rentrée des classes. Septembre représente aussi des anniversaires : celui de ma mère, de ma belle-soeur et de mon beau-frère. C'est également le début du camp d'entraînement des Canadiens. GO, HABS, GO! Il y a aussi la nouvelle programmation automnale à la télé. Ça, c'est excitant! Mais ce qui me réjouit le plus dans tout ça, c'est le temps des pommes.

Comme à chaque année, je suis allée aux pommes avec mes enfants et mon mari. Cette activité familiale est l'occasion idéale pour se retrouver juste nous quatre. Nous sommes allés cueuillir nos succulentes McIntosh au Verger Lafrance à Saint-Joseph-du-Lac, 90 minutes à peine de Montréal, aller-retour.

Après seulement 15 minutes de cueillette, nous avons rempli 2 gros sacs équivalant à 40 livres de pommes. WOW! toute une récolte!

Mais que faire de toutes ces McIntosh? Tarte tatin? Croustade? Compote? J'aurais pu faire ma paresseuse et les laisser dans le sac en les mangeant une à une. J'avoue que cette option était alléchante! Comme c'était un super week-end ensoleillé, j'ai retroussé mes manches et j'ai cuisiné. C'est curieux, mais c'est à ce moment précis que mon mari et les enfants ont décidé d'aller jouer au parc.

J'ai fermé la télévision et l'infernale chaîne de télé pour enfants Yoopa-a-un-je-ne-sais-quoi-d'énervant. Inutile de chercher un lien ici, je ne vous le donne pas. Je préserve votre santé mentale, croyez-moi. J'en ai profité et je me suis gâtée : j'ai inséré l'album Bleu Pétrole de feu Alain Bashung dans le lecteur et je me suis laissé bercer par sa musique et ses paroles. J'ai vite replongé dans mes souvenirs où, il y a quelques années, j'ai assisté à son show au Métropolis. Petit bijou que je partage avec vous. Voici une vidéo où on le voit en prestation, pour une dernière fois, aux Victoires de la musique 2009.


Bon, revenons à mes pommes. J'ai tout épluché et coupé. J'ai cuit et réduit en purée. Ah! j'oubliais le principal : j'y ai goûté et c'est délicieux! Voulez-vous la recette? Ah, ah! je savais que vous diriez oui... quels gourmands vous êtes!
Recette de la compote : Faites fondre un peu de beurre (1-2 c. à soupe), ajoutez les pommes (10 kg), versez ½ t. de jus de pomme et laissez cuire jusqu'à tendreté. Réduisez le tout en purée. Sucrez à votre goût. Voilà une recette simple et Ô combien délicieuse.