lundi 29 novembre 2010

Un restaurant, deux expériences : Pintxo

À une certaine époque, pas si lointaine, mon plus vieux a tout juste 7 ans, mon chum et moi pouvions décider d'aller prendre un verre spontanément... c'est-à-dire qu'en 15 minutes à peine, nous pouvions être assis devant notre premier Mojito (au Barraca sur Mont-Royal) ou devant notre Harp (au Else's sur Roy). Sans soucis... à part l'anticipation d'une gueule de bois le lendemain!

Aujourd'hui, il faut regarder nos horaires et la disponibilité des gardiennes de nos garçons (Gaëlle, Bernard, Alexandra, Suzanne et Roger ou Édith et Hervé). Il faut choisir un resto et nous occuper de la réservation. Le plus important, il faut nous assurer que ce n'est pas un soir de pleine lune... mon chum est un loup-garou. Je ne vous l'avais pas dit dans un autre billet?

Pour nous, les sorties en amoureux sur un coup de tête, ce n'est malheureusement plus possible. Par contre, sortir en famille, c'est tout aussi agréable.

Pour notre 9e anniversaire de rencontre, nous nous sommes payé une belle sortie au restaurant d'origine espagnole, le Pintxo. Il est situé au 256, rue Roy Est, à Montréal, entre la rue Saint-Denis et le boulevard Saint-Laurent. Un secteur du Plateau-Mont-Royal où il y a de la vie!

Nous nous étions dit que nous serions raisonnables, que nous ne commanderions pas toute la carte du menu... mais comme à notre habitude, dès que nous avons franchi la porte du restaurant, les effluves enivrants des plats mijotés nous ont fait perdre tous nos moyens. Toutes nos résolutions sont alors parties en fumée et l'ogre en nous a resurgi.

Maxence, grand-maman Suzanne et Ludovic
Contrairement à mon chum, j'étais en terrain connu. Une semaine plus tôt, j'y étais allée avec ma maman. Une superbe soirée mère-fille. À refaire plus souvent, hein mom? Lors de cette première sortie, ma mère et moi avions fait d'une pierre deux coups : célébrer nos anniversaires. Ma mère est partie de Sherbrooke à Montréal pour fêter, mais aussi pour se gâter un petit peu beaucoup et voir ses petits-fils Maxence et Ludovic. Ah! l'amour d'une grand-mère...

Revenons à nos moutons lors de ma sortie en amoureux. Je savais donc que nous allions adorer notre expérience. Tout en regardant le menu, du coin de l'oeil, j'observais mon chum qui s'en léchait les doigts avant même d'avoir commandé. Son côté carnivore, qui lui vient de son père, Hervé (ex-boucher), le faisait saliver devant des plats de viande tels le boudin aux pommes et la bajoue de boeuf braisée. Être végétarien, ce n'est pas une option chez les Court.

Quant à moi, je suis plus du type poissons et fruits de mer, mais une bonne pièce de viande ultra tendre, cela me plaît bien aussi.

Le menu offre une gamme de succulents pintxos (tapas). On y retrouve entre autres du carpaccio de pieuvre, des filets de sardines marinées, du tartare de canard fumé et du foie gras poêlé.


Des entrées au dessert, en passant par le vin, nous avons adoré notre soirée. Un service courtois et attentionné, une ambiance magique dans un décor somptueux. À essayer de nouveau, ça c'est certain!

Les photos des plats proviennent du site Internet du resto.

Il aura fallu que nous déménagions à l'autre bout de la ville pour que nous essayions ce restaurant. Nous habitions à 2 coins de rue avant, sur Drolet. Ce qui nous a enfin décidés à y aller, c'est l'émission Guide Restos Voir durant laquelle Anne-Marie Withenshaw y est allée avec Stéphane Archambault, du groupe Mes Aïeux. J'adore ce groupe! Je vous laisse sur ma chanson préférée intitulée Dégénérations.

vendredi 26 novembre 2010

Les truffes de Brigitte


Brigitte
Elle s'appelle Brigitte. C'est la mère de mon chum. Je n'ai malheureusement pas eu la chance de la rencontrer ni de la connaître, mais j'aurais bien aimé. Surtout qu'on dit d'elle qu'elle est une femme extra avec une personnalité bien à elle. J'ai des collègues de travail qui l'ont bien connue, les chanceux!

Brigitte, Alexandra et Christophe

Elle veille maintenant sur nous de tout là-haut...


Elle nous a légué un bien très précieux : la recette de truffes au chocolat.
C'est un petit bout de papier, qui a du vécu, sur lequel la recette est écrite de sa douce main. Je crois que je devrais penser à mettre la recette sous clé dans un coffre-fort à la banque! Je n'exagère pas : ça vaut de l'OR!

Dans la famille Court-Guillemette, décembre rime avec truffes. C'est une tradition du temps des fêtes, je dirais même un art qui s'est transmis de génération en génération. Les truffes au chocolat sont produites directement dans mon atelier-maison montréalais avec l'aide des lutins Maxence (4 ans) et Ludovic (7 ans).

C'est un plaisir pour eux de cuisiner ces gâteries chocolatées.
Ils sont bons en plus; ils sont capables de les rouler SANS se lécher les doigts.
C'est un grand exploit, car, qui de vous autres, chers lecteurs, seriez en mesure de résister à un kilo de chocolat exhalant des effluves enivrants? Les lutins Court ont été bien avertis : des truffes à la bave, c'est beaucoup moins populaire.

Vous pensiez que j'allais vous donner la recette, hein? Mais non bande de gourmands. De toute façon, si je le faisais, j'aurais la police familiale Court à mes trousses!!!
Pour déguster mes truffes au chocolat, il faudra attendre que la mère Noël-Guillemette distribue ses cadeaux à Noël!
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Faites un don à la Fondation du cancer du sein

dimanche 21 novembre 2010

Un délice pour le Jour M

Croyez-le ou non, mais c'est le 14 février 2000 que mon chum a eu le coup de foudre pour moi. C'était à mon premier jour de travail chez Loto-Québec. Nous avons accumulé bien des points « Air Miles» en sorties de tout genre : resto, cinéma, plein-air, etc.

Nos regards complices, nos fous rires contagieux, notre tendresse, nos gestes attentionnés, nos idées partagées et notre amour sans fin font de nous un couple épanoui et heureux.

En novembre 2009, j'ai fait connaissance avec Caroline St-Pierre, ma nouvelle ancienne collègue, de retour d'un double congé de marternité. À ce même moment, mon chum et moi étions en pleine préparation de mariage.

Parle, parle, jase, jase... Caroline m'informe que son chum est traiteur.« Quelle bonne nouvelle! », dis-je avec joie. C'est que nous avions déjà refusé deux soumissions, plutôt salées (genre que le coût dépassait largement le coût total de notre mariage), de deux autres traiteurs. Nous étions quelque peu découragés.

Nous avons donc pris rendez-vous avec son chum, Daniel Lafond, chef-proprio de Bouffe Détente Traiteur. Il nous a accueillis chaleureusement. Nous avons pu déguster des bouchées et des plats et avons discuté ensuite de nos goûts et préférences. Nous étions déjà conquis!

Les mois ont passé et le jour M (mariage) est enfin arrivé : 10 juillet 2010. Daniel et son équipe ont su écouter nos demandes et nous nous sommes régalés comme des rois, et ce, du cocktail au dessert.

Voici notre festin - 10 juillet 2010

Entrée froide
Tomate, mangue et miel sur lit de mesclun

Entrée chaude
Potage citronné aux poivrons rouges

Plat principal
Filet de porc farci aux canneberges et au fromage de chèvre, accompagné de pommes de terre
et haricots verts

Fromages
Camembert, Comté, Boursin ail et fines herbes et chèvre

Dessert
Mousse à la poire, nappée de crème anglaise


Ce menu bien personnalisé a épaté nos invités.

Bien repus, nous avons poursuivi la soirée en dansant!

Ce jour a été pour moi un moment magique. À mon arrivée, j'ai été estomaquée de voir que tous les gens que j'aime étaient là, vraiment, que pour moi, Toute un tsunami d'amour!

La journée a été superbe... Dame Nature a finalement été des nôtres pour ensoleiller et réchauffer nos coeurs. Dites « Oui, je le veux! », ça en vaut vraiment la peine (je t'aime mon honeybunny).





Vous avez un événement à célébrer? Faites appel à Bouffe Détente Traiteur.
Vous ne serez pas déçu, c'est garanti.

jeudi 11 novembre 2010

Moments frustrants au resto

Est-ce qu'il y a quelque chose de plus frustrant que de sortir d'un restaurant avec l'impression de s'être fait rouler, d'avoir gâché sa soirée ou jeté son argent par les fenêtres? Bon, c'est sûr qu'il y a pire : manquer de papier hygiénique dans une toilette publique, se présenter à un spectacle la mauvaise journée ou oublier son maillot de bain lorsqu'on va à la plage. Quoique le dernier exemple pourrait être intéressant... sur une plage de nudistes!

Étant mère de deux garçons, « organisation » est mon 2e nom. Quand je planifie une sortie, je veux que ce soit réglé au quart de tour. Pas trop quand même, car c'est plaisant aussi de laisser place à l'improvisation.

Voici quelques éléments* qui font grimper à coup sûr la température de ma tolérance jusqu'au degré d'ébulition :


1. L'attente interminable entre le moment où j'ai passé ma commande et le moment où je prends ma première bouchée.
2. La réservation selon l'horaire du resto : ils offrent seulement deux services (ex. : un à 18 h [trop tôt]; un à 21 h [trop tard]). Si je réserve à 18 h, il faut que je quitte pour telle heure. Me faire pousser dans le dos lorsque je souhaite passer un bon moment en toute tranquillité, ça fait augmenter mon taux de mécontentement.

3. Les petits légumes bouillis : ouach! Avez-vous remarqué des fois que peu importe le plat que vous choisissez, c'est le même accompagnement pour tous? SVP restaurateurs, soyez plus originaux et servez des accompagnements plus savoureux.

4. La carte des vins : je ne suis pas radine, mais quand la bouteille la moins chère se chiffre à 50 $ et plus, ça fait mal à mon portefeuille... surtout quand je suis rendue à 3-4 bouteilles (hic!). C'est vraiment choquant quand on sait tous que cette bouteille se vend à une fraction du prix à la SAQ.




5. Lorsque le chef sort de la cuisine, armé de son couteau, en demandant aux clients la raison pour laquelle ils n'ont pas fini leur assiette. Je pense que mon chum a rêvé à celle-là ou bien il regarde trop de films d'horreur.

6. La décoration : lorsque tout ce qu'il y a de beau est la décoration du restaurant et non le plat. En plus d'être mal présenté ça ne goûte rien. DÉCEVANT.

7. L'imprévu : une crevaison à la sortie d'un super resto, le Kitchen Galerie, situé au 60, rue Jean-Talon Est, à Montréal. Le retour à la maison s'est fait lentement... ça m'a donné le temps en route de «dégriser» du succulent chocolat dégusté au dessert. Ce n'est pas parce que c'est mon cousin qui est l'un des chefs propriétaires que je vous le conseille fortement... c'est tout simplement parce que ça vaut le détour!

*Par chance, tous ces désagréments ne me sont pas arrivés le même jour et pas dans le même restaurant.

Petit conseil : si vous prévoyez une sortie au restaurant avec vos enfants, optez plutôt pour des restaurants méditerranéens ou italiens, où prône la valeur familiale. Vous êtes certains d'être bien reçus.

Partagez avec moi vos endroits qui feraient partie d'une liste noire.